Finalement, nous sommes prêts à devenir officiellement des membres de la communauté cycliste ! Les petits aller-retours à la plage sont finis ! Maintenant que nous possédons incroyable tandem, le choix pour un premier voyage à vélo fut facile – le Danemark ! Les raisons sont simples : un pays plat, de petite taille, avec une infrastructure pour le cyclisme parfaite, ce qui est très important pour les cyclistes débutants. Je dirai en avance – c’est un pays formidable. Une variété de paysages impressionnante pour un pays aussi petit, dont on ne connaissaient rien à part la légendaire Petite Sirène. Commençons par les info pratiques : comment organiser le tour du Danemark à vélo.

Comme vous pouvez le deviner, la transportation de tandem n’est pas une chose facile, elle demande souvent des frais supplémentaires puisqu’il est considéré comme une pièce de bagage « extra-large », le coût chez les compagnies aériennes différentes varie de 0 à 70 €. À l’aéroport de Copenhague, nous avons pris un taxi minibus pour nous amener dans la ville. Nous avons laissé la caisse de tandem  pour les deux semaines chez un CouchSurfer local. Les trains danois permettent de prendre des vélos, mais il faut souvent payer un petit supplément.

Qu’est-ce qu’on peut dire… Danemark – c’est un paradis cycliste ! L’infrastructure est vraiment fantastique ! L’amour des danois pour les vélos est partiellement expliqué par une politique incitative – les taxes sur les voitures sont très élevées, ce qui fait automatiquement du vélo le moyen de déplacement le plus profitable de tout point de vue. A Copenhague ce ne sont pas simplement les pistes dessinées sur la chaussée, mais les pistes pour les vélos sont construites à un niveau différent du trottoir et de la route. De plus il existe pour les vélos des ponts et des viaducs séparés, des feux rouges spécifiques, des voies pour ceux qui continuent tout droit et pour ceux qui tournent. Hors des villes, les conducteurs sont très compréhensifs  – on se sentait très à l’aise en pédalant avec un tel voisinage.

Nous n’avons eu qu’un seul problème technique : une chambre à air crevée – on a roulé pile sur un clou ! Mais ce fut vite réglé par un danois qui insista pour s’en charger.

Pour la navigation on utilisait l’application maps.me – les cartes qui marchent off-line et affichent non seulement les routes, mais aussi les points d’intérêt, les resto et les campings (très utile au milieu de nulle part :).

Les deux semaines du mois d’août étaient diamétralement opposées. La première semaine il faisait beau, mais trop chaud ; la deuxième semaine la température est tombée jusqu’à 10-15 degrés, et il pleuvait tout le temps. On comptait uniquement pour la première option, donc n’avions  rien pris de chaud. Quant le froid est arrivé, nous avons été obligé de s’équiper de zéro : des baskets jusqu’aux bonnets. D’ailleurs, un détail très important – trouver dans quelle direction souffle le vent. Il y a bien une raison pour pour qu’il y ait tant des éoliennes au Danemark ! Avoir le vent de face – voilà une chose qui n’aide pas vraiment à avancer.

Pour le séjour à Copenhague nous avons, bien sûr, pris un Airbnb.

Ailleurs – le camping. Même si « le camping sauvage » au Danemark est interdit, nous avons pris le risque. Toute la semaine où il faisait beau, nous dormions sous la tente, mais nos sacs de couchages n’étaient pas prévus pour des températures inférieures à +10°C, donc quand le froid est arrivé nous fumes obligés de dormir quelques fois dans les hôtels. Il y beaucoup de campings dans le pays, mais ils sont presque tous trop chers pour des voyageurs à petit budget. Heureusement, nous avons appris, que le Danemark propose des campings gratuits et sans le savoir, nous y avons séjourné quelques fois. Normalement ce sont de petits espaces avec un abri contre la pluie, un foyer et parfois la douche (payante). N’hésitez pas à utiliser le traducteur pour utiliser la carte des points de camping ! Pour plus d’information sur le camping sauvage au Danemark, je vous invite à l’article de Routes North.

Le Danemark est un pays assez urbanisé, on traverse régulièrement des petits villages ou des villes, ce qui nous a permis de ne pas se charger avec la nourriture des dix jours qui viennent. Vive les supermarchés ! surtout au Danemark, où le tourisme gastronomique deviendra populaire dans la prochaine vie, peut-être… Difficile de dire combien de paquets de fruits secs et de noix nous avons dévoré pendant 2 semaines.

Oui, au Danemark tout le monde parle anglais. Nous n’avons rencontré personne qui ne puisse facilement s’exprimer en anglais. Les gens sont tellement avenants que pour une simple demande de  mettre les appareils photos en charge, nous nous sommes trouvés invité à nous installer dans le jardin et même dans la maison si on voulait.

Le coût total de deux semaines au Danemark, y inclus l’hébergement, l’alimentation, le transport et les billets d’avion : 9337 kr, 310€, 860 swe.kr. C’est-à-dire, à peu près 1660€.

974 km en total

Jetez un coup d’œil sur notre deuxième article sur Quoi voir pendant le voyage à vélo au Danemark, où nous racontons plus en détails les arrêts intéressants à faire !