Ce n’est pas un guide, ce n’est pas non plus un itinéraire, ni une liste de conseils ou de points à mettre sur votre agenda « Quand je suis à Majorque ». Ce sont nos précieux souvenirs majorquins que nous voulons partager avec vous.
Notre voyage à Majorque a été l’un des plus spontanés que nous ayons jamais fait – en fait, l’idée est née trois jours avant le départ. Et pourtant, le voyage était aussi relax qu’il aurait pu être. Vous souvenez-vous de ce sentiment de l’enfance – l’insouciance ? Quand quelqu’un d’autre prend soin de tous les problèmes sans que vous n’en soyez même pas au courant ? Nous étions ces enfants à Majorque depuis le début jusqu’à la fin de notre séjour.
Comme dans n’importe quel voyage, il y a eu des moments qui ont rendu ce voyage spécial, et ce sont exactement ces moments qui nous viennent à l’esprit lorsqu’on nous demande nos impressions de Majorque. C’est pourquoi avant d’écrire toutes les infos utiles que nous avons pu trouver et de partager nos conclusions, je voudrais d’abord vous montrer les souvenirs les plus vifs qui, nous l’espérons, resteront avec nous pour les longues années à venir.
Observer comment bouge l’ombre du palmier
À Palma de Majorque, la capitale de l’île, nous étions figés pendant une éternité en regardant l’angle parfait que faisait le palmier de la cathédrale de Majorque avec son ombre.
Chasser les chats (avec un appareil photo, bien sûr !) sur la promenade de Palma…
Une quantité surprenante de chats se détendaient sur leur plage alternative, et ils ne brûlaient pas d’envie d’être pris en photo. Dès que nous avons senti l’eau frôler nos pieds, nous avons oublié cet événement malheureux.
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… puis être chassé par des chauves-souris
Quand le crépuscule descendra, levez les yeux et vous verrez que ce ne sont pas des oiseaux qui battent des ailes au-dessus de votre tête, mais les chauves-souris. Des chauves-souris intrépides qui sont ici chez elles. Leurs mouvements maladroits d’ailes contre le ciel assombri, les silhouettes des palmiers et la lueur des lampadaires sont une image que nous voulons garder en mémoire.
Être hypnotisé devant les boutiques touristiques comme quand nous étions enfants
Aucun de nous deux, une fois que nous avons grandi, eu la chance ou le désir particulier de retourner aux vacances classiques à la plage préférant un style de voyages plus aventureux vers des destinations plus froides. C’est pourquoi ce fut une incroyable flopée de souvenirs de revoir les magasins de souvenirs vendant des chapeaux, des lunettes de soleil, des écrans solaires, des serviettes ridicules, etc., dans les échoppes d’un Sant Elm baigné de lumière.
Sourire au coucher de soleil en serrant le conducteur de Vespa
Le scooter Vespa que nous avons choisi comme notre moyen de transport, nous a permit de rester collé l’un à l’autre, et nous n’avions rien à demander de plus. Toujours dehors, en appréciant le soleil, en profitant du vent, en contemplant la route, en sentant la chaleur de ton partenaire – qu’est-ce qui pourrait être mieux ?
Tous ces arrêts spontanés à cause d’un « oh-mon-dieu, t’as vu ça ? »
Majorque n’est pas une destination inconnue, il n’y reste plus de « sentiers » qui n’ont pas encore été « battus », et comme tout le monde, nous suivions à peu près le même itinéraire, mais chaque fois que nous repérions une beauté, peu importe s’il s’agit d’une belle ombre ou d’une maison isolée sur la falaise, la joie était énorme, parce que nous nous sentions comme les premiers explorateurs du lieu.
Le déluge de jus d’orange
Les oranges à Majorque ne sont pas seulement des fruits … Elles sont omniprésentes et sont tout sauf exotiques. Le jus d’orange pressé est la boisson du petit déjeuner, du déjeuner et du dîner, et je le jure, cela nous convenait parfaitement ! Tout comme les connaisseurs de vin en France, les Majorquins parle de jus d’orange avec autant de technicité et de passio, qu’il était impossible de ne pas acquérir une attitude admirative face à cette culture sacrée !
Découvrir que même les lieux touristiques peuvent aussi être vides et authentiques
Quand nous sommes arrivés à Valldemossa, l’un des endroits les plus visités de Majorque, nous avons affronté des rues surpeuplées de touristes. Mais au moment où nous avons tourné de la rue principale, la ville était totalement vide. Telle est la différence entre un touriste et un voyageur – jusqu’où peut-on s’éloigner de l’attraction principale?
Les oliviers, qui ressemblent à des humains
Vous souvenez-vous de cette forêt de Fangorn dans « Le Seigneur des Anneaux » ? Les arbres qui avaient des visages, une âme et un caractère ? J’ai éprouvés le même respect et admiration quand nous avons traversé les champs d’oliviers, où chaque arbre ressemblait à un humain. Un humain beaucoup plus sage et plus patient que moi.
Descendre la route la plus folle de nos vies (jusqu’à présent)…
Effrayant et hypnotisant, en descendant de plus en plus bas, jusqu’au moment où on réalise ce que nous venons de traverser ! Heureusement, c’était encore hors saison, et nous avions cet endroit à nous seuls sans des dizaines de cars remplis de touristes qui viennent à Sa Calobra chaque jour en été.
… et tomber là de fatigue et épuisée par le vent
Marcher à travers le mur de vent dans le Torrent de Pareis était un moment intensément beau et fatigant. Cette sensation quand il est impossible de garder les yeux ouverts, au final je me suis laissée glisser dans le sommeil calmée par le son des vagues.
Entrer dans un vrai manoir espagnol
Attirés par les images de magnifiques jardins, nous avons pensé – pourquoi pas après tout ? Ainsi nous avons visité Jardines de Alfabia. Comme partout hors-saison, il était vide. Un manoir magnifique avec des objets historiques qui nous ont faits ressentir l’âme de l’Espagne tellement fort ! Et juste pour une fois, la musique de guitare traditionnelle ne me gênait pas mais était en parfaite adéquation avec le lieu.
Se retourner pour obtenir sa récompense
Monter les escaliers de Calvari à Pollença était appréciable, mais une fois tout en haut, quand nous nous sommes finalement retournés pour voir ce que nous avions mérité de voir, nous étions éblouis.
Avoir la plage pour nous tous seuls !
Un avantage absolu de vivre dans un pays avec un climat généralement considéré comme mauvais est notre résistance au froid. Lorsque la majorité des gens trouvent la température trop basse, nous la trouvons parfaite. Ce qui signifie qu’à la fin, les plages d’été, surpeuplées et chères, étaient complètement vides à la fin du mois d’avril. Fantastique. Romantique. Beau. La plage à nous.
Des arbres qui ont résisté malgré tout
Après une promenade à Cala Ratjada (où vous vous sentez comme en Allemagne à cause de l’énorme quantité de touristes allemands), nous sommes allés voir le phare de Punta de Capdepera. Mais ce n’était pas le phare dont nous allions nous souvenir, mais les arbres. C’est une métaphore de tant de leçons de vie – dans un lieu qui n’est pas fait pour être habité, les arbres réussissent quand-même à y exister. Même si cela signifie passer toute sa vie sans possibilité de se lever du sol.
Lignes blanches de Cala d’Or
Cala d’Or n’est pas seulement une simple station balnéaire de Majorque, et Dieu sait combien il y en a sur la partie est de l’île. Construite dans les années trente, Cala d’Or a son style. Minimaliste, blanc, un style incroyablement esthétique. Quand vous n’attendez rien, vous obtenez tout. Nous avons adoré cette promenade de deux heures à Cala d’Or.
Tapas. Sangria. Tapas. Sangria
Une semaine de tapas-sangria et de jus d’orange. Pas un jour comme à San Sébastian, mais une semaine. Mercado Gastronomico San Juan est l’endroit idéal pour tomber dans un coma de tapas.
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