Ironically, the trip to Etretat was one of our last ones before we left Normandy. Every time we settle in a new place, first we explore its closest area. Once it’s exhausted, we keep pushing the distance before it’s no longer possible to fit the trip in the weekend. So, three hours drive from Cherbourg, our then home base, and we arrived in Yport. On the way we crossed some beautiful places including this amazing Pont de Normandie, which for a while was the longest cable-stayed bridge in the world! Now it’s squeezed to the bottom of the top-10, not that it mattered really – the bridge looks fantastic.

Yport est une jolie petite ville et j’étais incroyablement excitée d’y être. En fait, depuis plusieurs années mon identifiant personnel sur tous les réseaux sociaux est “Une Vie” – le titre d’un roman de Guy de Maupassant. Le setting du livre est la Normandie et à plusieurs reprises, les personnages se rendent à Yport. Vous voyez donc d’où vient mon extase ?

En plus, j’avais cet identifiant bien avant ma première visite en France, y vivre était donc encore moins envisageable que d’y aller. Je ne suis pas une personne superstitieuse et je ne crois pas aux signes, mais de petits matchs spatio-temporels comme celui-là me procurent un frisson agréable. Mis à part la connexion littéraire, Yport est un endroit charmant qui était un bon choix pour la base du week-end.

À Yport, nous avons installé notre tente dans un camping – c’était notre logement principal dans tous nos voyages en Normandie, et sans exagération, je pense que c’est le camping le plus spectaculaire de toutes nos expériences. De plus, la météo nous a envoyé un petit salut sous la forme d’un arc-en-ciel net comme s’il était dessiné par un enfant. En 2023 nous voyageons principalement avec notre van Robbie, qui n’est pas un van équipé de Pinterest, mais un van d’artisans pour nos travaux de rénovation. Une meilleure option et plus pratique pour les “voyages civilisés” que les tentes…

Étretat. Avec le Mont Saint-Michel c’est un des sites les plus reconnaissables de la Normandie et de la France en général. En raison de sa relative proximité avec Paris, Etretat est une destination d’une journée très courante pour des millions de visiteurs de la capitale. Les éléments obligatoires d’un lieu très touristique sont donc inévitables : des foules, des restaurants servant principalement des plats de mauvaise qualité, des mouettes si arrogantes qu’elles ne vous laissent pas finir votre repas avant de vous l’arracher des mains, mais… Tout cela se compense largement par la majesté des lieux.

Vous ne voyez qu’une petite sélection d’images que je n’ai pas pu ne pas inclure dans l’article, mais la première sélection était bien plus grande. La beauté des lieux parle d’elle-même, ces formations rocheuses sont magnifiques et même si nous en avons vu plusieurs de très belles en Angleterre, les falaises d’Etretat nous ont laissés sans voix. Je comprends tout à fait les artistes qui venaient s’installer à proximité pour avoir un accès permanent à ce joyau de la nature.

Comme toujours, dès que l’on s’éloigne un peu de l’attraction touristique principale, on revient au calme de la Normandie provinciale. Difficile de croire qu’il n’y avait pas des centaines de touristes du monde entier sur la plage à ce moment précis. Dans ce calme, trouver une bonne crêperie était beaucoup plus facile. Puisque nous parlons de nourriture, mon conseil qui ne change pas : restez à l’écart des restaurants du centre. Malheureusement, même si la cuisine française est réputée dans le monde entier, cela ne veut pas dire que les touristes sans méfiance seraient épargnés par les horribles lois du marché !

Fécamp

Notre prochaine étape de cet itinéraire du week-end était Fécamp. Quel contraste entre les plages bondées d’Etretat ! Il n’y avait presque pas d’âme sur le front de mer de Fécamp même si, comme vous voyez, il ne manque pas de charme. Nous sommes également passés par l’un des principaux intérêts de Fécamp – son Palais Bénédictine – un magnifique palais néogothique construit en l’honneur du créateur de la liqueur locale appelée… Bénédictine. J’aurais aimé que le dessin ait déjà fait partie de nos passions d’alors, car le palais avec tous ses éléments doit être un véritable plaisir à mettre sur papier. Mais je retiendrai surtout le déluge de Fécamp qui s’est déversé sur nos têtes de nulle part, mais en échange nous avons eu un ciel d’une vraie couleur noire, lourd d’eau. On ne voit pas des choses comme ça tous les jours !

Saint-Valery-en-Caux & Paluel

Plus nous nous éloignions d’Etretat, plus on reconnaît cette Normandie que nous aimons tant, calme, fraîche et délicieuse. Et tout le bord de mer est marqué par ces falaises blanches – je me demande comment se fait-il que le titre “Albion” soit attribué uniquement à l’Angleterre ? Les romains, n’ont-ils pas remarqué ces falaises le long d’un immense littoral français ?

Epilogue

Voici donc une courte histoire de comment nous avons découvert la merveille naturelle emblématique de la France. Aujourd’hui, je regrette vraiment de ne pas avoir noté sur place mes pensées et mes impressions, à part mon amour général pour cette région, l’horreur des foules et la stupéfaction que l’on vole des cailloux à Etretat. Et les mouettes. Les mouettes sont atroces.