Janvier 2021
L’année 2021 n’a pas bien démarré. Je l’ai commencée avec un voyage en Ukraine pour les vacances de Noël mais dès mon arrivée j’ai attrapé LE virus en question et au lieu de voir mes amis et de profiter de ma famille, je suis restée collée au lit durant 10 jours d’affilée. Xavier a été obligé donc d’annuler son voyage à Kyïv, car il devait arriver juste après le Noël catholique, quant à moi, j’ai dû rester une semaine de plus en Ukraine. Les deux premières semaines du janvier étaient donc assez moroses avec une large quantité de larme et de déception.
Et le pire – l’absence totale de la neige, ce qui arrive en Ukraine de plus en plus souvent ces dernières années…
Bref, la réunion a été très tendre. Pour la première fois depuis huit ans nous avons dû passer trois semaines séparément et nous n’avons pas du tout apprécié cette expérience. Alors le moment où je suis revenue en France, nous sommes parties en Ariège pour profiter du temps ensemble et, avec un peu d’espoir, voir une bonne quantité de neige.
Et aussi : Le Noël dans les Carpathes ukrainiennes
Quelle ironie ! L’enneigement parfait est tombé pile sur la période des restrictions liées au covid-19. Les télécabines ne marchaient donc pas, et les stations de ski, pleines de skieurs, de touristes et d’enfants au temps normal, ressemblaient plutôt à une scène apocalyptique dans le style « Life after People ». Ax-les-Thermes et Bonascre donnaient l’impression des villes-fantômes. En même temps une telle ambiance nous a permis de nous sentir comme des dernières personnes au monde, et c’était parfait – nous en avions besoin. Nous avons traîné sur la neige avec une vue sur les Pyrénées rien que pour nous et avons nagé dans les vagues d’ocytocine. Beaucoup d’amour et beaucoup de beauté.
Cette vue rien que pour toi et moi
Seuls dans le monde
Difficile à croire qu’à la même période un an plus tôt nous avions du mal à accéder au télécabines, tellement il y avait du monde. La vie veille soigneusement aux signes d’ennui, et dès qu’elle en voit ne serait-ce qu’un seul… Bref, elle sait la gérer.
Nous avons réservé une chambre dans Les Granges d’Ignaux – une petite chambre d’hôte dans une maison traditionnelle avec une très belle décoration pour mettre en valeur l’ambiance locale. La vie est remplie des plaisirs simples et sauter dans un énorme lit tout chaud et tout moelleux après une épuisante journée dans le froid avec le vent glacial qui soufflaient dans le visage, en fait définitivement partie.
Peu importe combien de coucher du soleil on a vu dans sa vie,
chacun est tout aussi beau comme le premier.
La vue du matin
Le matin nous nous sommes dirigés vers le Plateau de Beille avec une audacieuse ambition d’avoir un peu de ski, et n’importe quel type de ski ferait l’affaire. Pas de télécabines ? C’est pas grave. Nous allons retester le ski du fond, bien que notre dernière tentative remonte à six ans en arrière lorsque nous vivions encore en Estonie.
Deux choses ont été vite clarifiées et notamment pourquoi nous n’avons jamais continué ce sport malgré son accessibilité à Narva et à quel point il ne ressemble pas au ski alpin…
Cette expérience était assez pathétique, mais nous étions quand même contents, surtout avec une récompense sous forme de vin chaud et de lit chaud, qui n’ont jamais été aussi bienvenus qu’à ce moment-là !
Voilà. Une petit post, le premier de l’année. Même si nous avons abandonné le blogging classique (pour plusieurs raisons qui méritent une explication séparée), notre site reste une plate-forme pour exposer nos photos – un tel album photo que nous avons envie de partager avec les autres.
Une de mes amies sur Insta m’a demandé de partager le plus heureux moment de l’année, et cette petite escapade m’est venue à l’esprit immédiatement. Je suis en train d’écrire ces lignes en juillet depuis Toulouse, nos travaux avancent et plonger dans ces souvenirs a été très rafraichissant.
Le temps passe vite, n’est-ce pas ?
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