Les gens sont divisés en deux catégories : ceux qui aiment et ceux qui détestent Moscou. Tout sauf l’indifférence. D’un côté c’est une énorme (tu n’imagines même pas à quel point) mégapole, remplie de possibilités, qui contient tout un univers à l’intérieur avec un visage qui ne cesse de changer, mais de l’autre – une ville intimidante, impériale, oppressante, surpeuplée et polluée. Tout dépend de ce que tu choisis de voir et de la façon de considérer ce que tu vois. J’aime Moscou. Mais uniquement parce qu’elle me donne cette nostalgie bizarre pour cette douleur post-soviétique que des milliers de gens sentent tous les jours en s’appuyant contre les portes dans l’énorme réseau du métro. Les portes qui disent clairement : ne pas s’appuyer. Même si j’étais née et élevée en Ukraine, Moscou me donne toujours cette agréable sensation de mal du pays. Qui est particulièrement forte en hiver.

Ceci n’est pas la liste de points d’intérêt. Moscou n’est pas la ville touristique dans le sens classique du terme, mais elle a beaucoup de choses à proposer pour ceux qui cherchent à sortir des sentiers battus. Allons donc nous promener dans la capitale russe.

En permanence fermé. Sinon, impossible de ne pas le remarquer grâce à une longue queue de touristes chinois.

Fanatiques de l’URSS.

Arbat – achète tes Matrioshka (poupée russe) ici.

Le théâtre Bolchoï – un incontournable pour des visiteurs. Par contre, il faut s’occuper des billets bien en avance.

Il est tellement splendide, qu’il existe des tours guidés dans le système de souterrains de Moscou. Ainsi que quelques légendes bien effrayantes sur les créatures qui se cachent dans ces profondeurs.

Un Père-Lachaise local avec des tombes de personne importantes et très connus dans le pays. Par exemple – la tombe de Bulgakov, l’auteur du Maître et Marguerite.

L’Ouvrier et la Kolkhozienne – est-ce que tu veux voir un des symboles les plus connus de l’époque soviétique ? Le voilà ! Ce monument était le logo du studio de cinéma Mosfilm. Jadis il n’était pas moins important que le lion rugissant de Metro Goldwyn Mayer.

Ce qui fait de Moscou Moscou.

L’endroit à Moscou qui me manque.