Octobre 2023

Exceptionnellement, j’ai décidé de faire un article spin-off rien que sur notre journée aux falaises de Moher. Il y a trop de photos que j’aime, mais je ne pouvais pas toutes les inclure dans l’article principal sur l’Irlande, qui était déjà rempli à ras bord de photos de Dublin. De plus, comme ça je pourrai partager plus en détail l’expérience dans son ensemble, en racontant comment nous y sommes arrivés et ce que nous avons fait exactement sur place.

Tout d’abord : ceci n’est pas un guide complet sur les falaises de Moher, je pense qu’il existe suffisamment de sites Web spécialisés qui sont régulièrement à jour avec toutes ces informations. Ce ne sont que mes propres expériences et impressions, mais si elles vous seront utiles, j’en serai très heureuse !

Comment se rendre aux falaises de Moher

Notre excursion d’une journée aux falaises de Moher a donc commencé à Galway – nous sommes arrivés en train de Dublin la veille et avons immédiatement acheté les billets de bus pour les falaises de Moher au départ de la gare de Galway (ligne 350). Pour deux billets aller-retour d’une journée, nous avons payé 40€.

Comme je l’ai déjà dit dans l’article principal, je ressentais beaucoup d’amertume de ne pas être indépendante en termes de transport, car nous sommes passées devant des paysages absolument époustouflants sans avoir la possibilité d’en profiter. Bien qu’en même temps, je pense que c’était pour le mieux – même sans aucun arrêt, notre voyage a duré plus de deux heures…

Ces derniers jours en Irlande, nous avons eu un beau soleil automnal, il était donc statistiquement obligatoire d’avoir une horrible bruine grise précisément le jour où nous sommes allées voir l’une des merveilles naturelles d’Irlande. Cependant, je m’attendais simplement à une journée pluvieuse “ordinaire” – c’était aussi ce que les prévisions météo avaient promis. Hélas, c’était bien pire qu’une simple journée pluvieuse et orageuse, car tout le site était recouvert d’un épais brouillard.

Je ne peux pas dire que j’étais dévastée ou particulièrement triste, mais j’étais vraiment désolée pour les gens qui sont venus ici depuis Dublin exprès (4h de trajet !) et n’ont rien vu. C’est le hasard des pays au climat “instable”… Même si, à vrai dire, je ne comprendrai jamais l’intérêt d’un tel calvaire – d’aller si loin juste pour quelques heures sur place.

Visiter les falaises de Moher

A notre arrivée, j’ai découvert que la visite des falaises de Moher n’est pas une affaire gratuite, et j’ai eu beaucoup de chance que mon amie l’avait appris en avance et s’était occupée d’acheter les billets pour nous deux – en ligne c’est moins cher que sur place. (12€ par personne). Ainsi, nous pouvions visiter les installations, l’exposition sur les falaises, les boutiques, etc. Comme il pleuvait beaucoup à notre arrivée, le centre d’accueil était plein à craquer, nous avons donc laissé cette partie à plus tard.

C’est parti. Sous la bruine et dans le brouillard, nous avons marché pendant cinq kilomètres jusqu’à la tour Moher à Hag’s Head. Visibilité nulle, 100% d’humidité, mais il y avait quelque chose de très méditatif dans toute cette marche. Parfois, le brouillard se diluait pendant deux ou trois minutes, et nous pouvions voir les contours des falaises, mais cela ne durait pas longtemps. Je restais assez sereine face à cette situation, même si je pouvais tout à fait comprendre le désespoir des passants qui se plaignaient contre la météo.

Puis, une fois arrivés à notre destination, le miracle s’est produit : le brouillard a commencé à se lever complètement et, comme dans la scène finale de “La Belle et la Bête”, nous avons vu tout ce qui était caché sous le brouillard pendant tout ce temps. C’était à couper le souffle. Je n’ose pas imaginer à quel point ce paysage doit être incroyable dans la belle lumière (et je parle du point de vue photographique, car sinon toutes les conditions me vont très bien), mais après des heures devant le mur blanc total, voir la masse gris-bleu des falaises était comme un cadeau. Nous ne pourrions pas être plus heureuses.

Notre randonnée-retour fut beaucoup plus joyeuse et plus lente – ​​nous prenions des photos au fur et à mesure que le temps s’améliorait car si le brouillard reviendrait ? Il fallait donc en profiter ! Ce fut particulièrement surprenant de découvrir à quel point nous étions proches des bords, à quel point la mer s’étendait d’un côté et les vallées verdoyantes de l’autre – nous n’avons rien vu de tout cela pendant la première moitié du trajet.

De plus, à ma grande surprise, j’ai vu que les autres visiteurs n’allaient pas plus loin que la plate-forme touristique près du centre d’accueil des visiteurs. Encore une fois, je ne pouvais m’empêcher de me demander si le voyage de quatre heures depuis Dublin (avec 4 heures de route je tiens à le rappeler !) en valait la peine ?

En parlant d’un voyage de retour de plusieurs heures… Nous avons eu droit à deux heures de “joie”. Il faisait déjà nuit, regarder par les fenêtres n’était plus une option, et Dieu que j’ai souffert. J’ai revécu les moments les plus horribles de notre voyage au bord du ferry depuis l’Islande, et encore une fois – c’était sans arrêt. L’idée de venir aux falaises de Moher depuis Dublin m’horrifie, mais pour être honnête, depuis Galway ce n’était pas non plus l’idéal. Si jamais je reviens en Irlande, ce sera avec notre van Robbie.

Une carte postale du centre d’accueil des visiteurs des falaises de Moher. La seule façon de voir les falaises ce jour-là. 😁

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