Avril 2019

Je ne pense pas que la Tunisie serait tombée sous notre radar comme la prochaine destination si les circonstances n’avaient pas été réunies pour : un vieil ami à nous s’y est installé pour son travail. En tant qu’expatriés nous-même, nous connaissons parfaitement la situation quand nos amis nous promettent de nous rendre visite mais soit ça n’arrive jamais, soit ça prend trop de temps pour arriver. Bref; nous avons décidé de ne pas trop traîner. Après tout, les voyages non-programmés sont toujours les meilleurs, non ?

Comme c’était notre premier voyage hors d’Europe depuis des lustres, nous avions à la fois très hâte et pas mal de craintes – l’expérience se perd tellement vite ! Tout s’est confirmé – le voyage fut incroyable.

Les tapis de Sidi Bou Saïd

Honnêtement, c’était l’un de nos voyages les plus immersifs surtout avec le peu de temps dont nous disposions. De plus, ce voyage ressemblait presque à une “exploration à l’ancienne”, comme si le tourisme de masse n’existait pas encore. Tout simplement parce que lors de notre voyage en Tunisie, nous avons été épargnés de tout ce qui accompagne les destinations touristiques. En 2019, les gens recherchent l’ambiance orientale des “1001 nuits” au Maroc, la Tunisie reste donc beaucoup moins fréquentée. Bon, on ne peut pas se plaindre, non ?

Il y a tellement de choses à raconter, mais nous allons essayer de rester brefs et de diviser cette expérience en plusieurs articles plus courts. Celui-ci sera uniquement consacré à notre itinéraire en Tunisie et à quelques conseils à la fin de l’article. Il faut clarifier dès le départ : 5 jours ne suffisent en aucun cas pour visiter ce pays, mais c’est suffisant pour avoir une première impression et un premier contact avec l’un des nombreux visages de ce pays. Considérez cinq jours en Tunisie comme un simple avant-goût, qui vous donnera envie de revenir au plus vite – cette envie nous poursuit toujours, d’ailleurs.

Jour 1 : Arrivée. La Marsa. La Goulette

Notre avion a atterri vers 13 heures, mais dès que nous sommes entrés dans l’aéroport, nous avons immédiatement ressenti un vertige dû à l’immensité d’un tout nouveau monde qui s’ouvrait devant nous. Des personnes en hijabs embarquant pour un vol à destination de l’Arabie Saoudite – sans doute pour le pèlerinage à La Mecque, une langue étrangère dont nous ne comprenions même pas les mots les plus simples, un nouveau style d’architecture et de décoration, de nouvelles couleurs, bref – tout était nouveau. Voilà ce qui arrive quand on reste trop longtemps dans son habitat naturel ! Le trajet en taxi vers La Marsa – une ville située à 18 km de Tunis, où nous allions séjourner, était déjà tellement rempli d’émotions que nos cerveaux étaient en ébullition, essayant de traiter toutes ces nouvelles images.

Une fois installés dans la belle maison de nos amis, nous sommes partis pour une première découverte de La Marsa. La Marsa est une ville assez aisée, un peu “bourgeoise” si l’on peut dire, sa proximité à la mer étant son principal atout. En une soirée, nous avons presque épuisé la carte mémoire de notre appareil photo avec les magnifiques maisons blanches, les chats et les portes de cette ville. C’est à La Marsa que nous avons eu notre première rencontre avec la mosquée en action : entendre l’appel du muezzin à la prière, voir les gens s’y précipiter puis, peu de temps après, ressortir de ces murs blancs. Je ne saurais trop insister sur le caractère exotique et inhabituel de la scène pour des personnes qui voyagent principalement dans des pays européens.

Où manger ?

OELD EL BEY
rue Naceur-Bey

Un endroit mignon en plein air servant de délicieux shawarma avec une farce traditionnelle et des chats très éduqués attendant patiemment votre attention… ainsi que les restes de votre plat.

Quand, enfin fatigués et heureux, nous sommes rentrés à la maison, il était déjà l’heure du dîner. Tous ensemble, nous sommes allés à La Goulette – une ville portuaire célèbre pour ses restaurants de poisson. On l’appelle aussi la Sicile tunisienne en raison de la forte immigration italienne à la fin du XIXe siècle. Ce fut la première fois que nous avons affronté la dure réalité du monde des fumeurs. Habitués à la politique anti-tabac des restaurants européens, je n’étais tout simplement pas prête à suffoquer dans tous les établissements où nous avons essayé de dîner. Il était impossible de juger si le restaurant était bon ou mauvais, car à travers la fumée de tabac, je pouvais à peine comprendre le goût du plat.

Day 2: La Marsa. Carthage

La matinée a commencé par des courses dans notre premier marché maghrébin, ou souk. Même s’il était loin d’être ancien ou particulièrement authentique, c’était néanmoins suffisant pour nous éblouir avec ses saveurs, ses bruits et tout ce qui accompagne n’importe quel marché dans le monde. Sauf qu’ici, on proposait à la vente des citrons confits, des dattes, des melons au parfum délicieux, des bâtons aromatiques, et même… des tortues. Le petit-déjeuner sur la terrasse avec du jus d’orange fraîchement pressé et cette vue-là – ça pourrait être bien pire comme matinée. 🙂

Où boire un thé ?

LE SAF-SAF
Place du Saf-Saf

Un espace extérieur servant un excellent thé à la menthe. Il y a un charmant dromadaire qui se promène sur la plage le matin puis revient au café. 🐪

Le dromadaire Saf-Saf 

À l’école, vous avez certainement appris l’histoire de Carthage – un ancien royaume, haï et finalement détruit par l’Empire romain. Les Romains considéraient Carthage et son célèbre chef Hannibal comme leur principal rival et menace, alors ils ont agi pour en finir. Bien entendu, tout ce qui était autrefois Carthage est aujourd’hui une ville en Tunisie, avec très peu de vestiges de sa gloire passée et un peu plus de traces de l’Empire romain. Tous les sites sont éparpillés sur une grande distance, il serait donc difficile de les visiter à pied. C’est pourquoi nous avons décidé de louer le meilleur moyen de transport du monde : des vélos !

Même si le cyclisme en Tunisie n’est pas aussi développé, certaines initiatives tentent de promouvoir l’utilisation du vélo au quotidien, comme Le Lemon Tour. Faire du vélo en Tunisie, tout comme utiliser n’importe quel moyen de transport, demande un certain courage, car contrairement à l’Europe, les principes de santé et de sécurité n’occupent pas la même place dans la société locale. Comme nous roulions dans une ville rurale calme, ça allait, mais même les courtes distances sur les routes plus fréquentées présentaient un certain stress.

Où louer un vélo ?

LE LEMON TOUR
6 rue Mathos

Les mosaïques de Carthage

Si vous êtes passionné par l’histoire et l’archéologie, ou même si vous ne l’êtes pas, cet endroit est un must. Les vestiges de Carthage et son impressionnant port militaire aux formes facilement reconnaissables, ainsi que plusieurs sites d’architecture romaine comme les thermes d’Antonin, l’Odéon et le théâtre romain – des sites précieux inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Et ce n’est pas tout ! Par contre, pour visiter tous les sites, il faut être un vrai passionné de l’Empire romain. Heureusement, le billet acheté sur un site est valable pour tous les autres sites.

Notre site préféré serait sans aucun doute les thermes d’Antonin. Pas besoin d’être un grand connaisseur d’histoire pour ressentir la puissance du temps et admirer la grandeur de l’Empire romain, qui a disséminé à travers l’Europe ses villas, théâtres et écuries. Il est difficile de croire que ce que nous avons vu ici, en Tunisie, a été construit par les mêmes personnes (au figuré) qui ont fortifié la frontière de l’Écosse à des milliers de kilomètres. Aujourd’hui, sur certains de ces sites, comme l’amphithéâtre, on voit une scène paisible de chèvres broutant l’herbe et d’enfants locaux jouant à cache-cache. Fascinant.

Les thermes d’Antonin

Hippodrome

C’était un samedi soir, ce qui signifiait une sortie culturelle pour nous. Notre visite en Tunisie se déroulait en avril, au moment du festival annuel de jazz de Carthage, et notre ami nous a trouvé des billets. Le concert se tenait sur un autre site du complexe archéologique de Carthage – l’Acropolium, ce qui nous a permis de faire d’une pierre deux coups, car la cathédrale à l’intérieur est magnifique. Pour être honnête, c’est la seule chose que nous avons appréciée du concert, mais comme nous ne sommes pas particulièrement férus de musique, nous ne sommes pas les mieux placés pour juger de sa qualité.

Acropolium  – le lieux de Carthage Jazz Festival

Jour 3 : Ville Nouvelle de Tunis. Musée national du Bardo

Dès le réveil, nous avons pris un train pour Tunis, la capitale de la Tunisie. Avec ses 740 000 habitants, c’est aussi la plus grande ville du pays, dont le véritable cœur bat dans sa vieille ville – la Médina. Cependant, c’était dimanche et on nous avait prévenus que la Médina serait vide, donc nous avons changé nos plans et décidé de passer la journée dans la ville moderne de Tunis.

J’avais peur que nos têtes allaient exploser à cause de la surcharge.

Jusqu’aux années cinquante, la Tunisie était une colonie française, et en effet, il y a de nombreuses traces de l’influence française dans tout le pays, à commencer par l’Art nouveau employé dans l’architecture plus récente, et à finir par le très haut niveau de français parlé par les habitants. Nous avons ressenti un curieux déjà-vu en marchant dans les rues qui ressemblent trop à celles de Marseille.

Le marché central

Même si la “Ville Nouvelle” est rarement considérée comme un point touristique, nous l’avons adorée. Après tout, c’est là où aujourd’hui les gens vivent leur vie quotidienne. C’était très intéressant de remarquer le mélange des cultures orientales et occidentales dans divers détails : un homme vêtu de vêtements arabes traditionnels portant une baguette française, quelques mots de français qui nous piquaient les oreilles dans le flot de discours arabe, des bâtiments typiquement haussmanniens non loin des mosquées – cela vaut vraiment la visite.

Le point culminant de cette journée fut la visite du marché central El-Ghalla. Pour  le décrire il faudrait revenir aux mêmes clichés que l’on utilise pour parler des marchés (et que j’ai déjà utilisés en parlant de La Marsa), mais une chose est sûre – c’était un autre coup sensationnel. Le bruit, l’incroyable variété de fruits de mer, l’esthétique étrange des ampoules éclairant les panneaux en carton avec les prix et les noms écrits en arabe. C’était hypnotisant.

Nous étions épuisés, prêts à nous effondrer lorsqu’il était temps de prendre le tram (étrangement appelé ici le métro) pour retrouver notre ami au musée du Bardo.

Le musée du Bardo est le plus grand musée archéologique des pays du Maghreb, et c’est le deuxième plus grand du continent africain après le musée du Caire. Il contient une énorme quantité de mosaïques romaines découvertes lors des recherches, et, comme nous le savons déjà, les Romains ont laissé beaucoup de leurs artefacts sur toute la côte méditerranéenne. Le musée du Bardo ne montre pas seulement l’histoire de la Tunisie à travers diverses pièces d’art, mais permet également au visiteur de découvrir un magnifique palais du XIXe siècle, qui est ensuite devenu un musée.

En 2015, un groupe terroriste a attaqué le musée du Bardo, tuant 21 touristes étrangers, mais malgré l’aura sinistre liée à cette tragédie, le musée reste un incontournable. Une fois la confusion due à sa structure légèrement illogique dissipée, vous aimerez son esthétique, y compris les grands espaces, la beauté des mosaïques dont le manque de détails ajoute un charme inexplicable, et bien sûr, certains artefacts vraiment splendides.

Jour 4 : Médina de  Tunis

On nous a conseillé de consacrer au moins une journée complète pour explorer la Médina, et nous le confirmons.  En arabe, “Médina” signifie simplement “ville” ; c’est un nom générique pour désigner les centres-villes anciens dans les pays du Maghreb. Si vous avez déjà visité l’une d’entre elles, vous comprenez plus ou moins comment elles fonctionnent : des ruelles étroites, des souks, des tournants inattendus, des cours sur lesquelles on tombe par hasard, et une totale impossibilité de s’orienter. La Médina de Tunis ne fait pas exception, alors préparez-vous à vous plonger dans une ville à l’intérieur d’une plus grande ville.

Considérée comme l’une des plus belles des pays du Maghreb, la Médina de Tunis est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et abrite plus de 700 monuments. Nous n’en dirons pas plus ici, pour en savoir plus, rendez-vous à l’article dédié à la Médina.

Panorama café

Jour 5 : Sidi Bou Saïd & Stand Up Paddle

Notre dernier jour complet en Tunisie devait commencer par la découverte d’un nouveau sport : le Stand-Up Paddle. Alors, dès notre réveil, nous sommes allés directement au port de Sidi Bou Saïd. Je vous épargnerai les détails sur la montée et la chute (littéralement) de notre relation avec la planche de SUP, mais n’hésitez pas à tenter l’expérience vous-même ! Avec un peu de chance vous retrouverez mes lunettes de soleil, perdues dans les eaux de la Méditerranée.

Le port de Sidi Bou Saïd est un petit endroit magnifique où on s’en est donné à cœur joie à capturer des scènes de vie quotidienne. Ce n’était que la première des nombreuses surprises de Sidi Bou Saïd – un petit village merveilleux avec un véritable esprit méditerranéen. Des maisons blanches aux portes bleues, ses rues, ses bâtiments et ses toits – un vrai plaisir pour les yeux. Pas étonnant qu’il soit si populaire auprès des touristes depuis des décennies, notamment avec la bohème française à l’époque où la Tunisie était encore sous domination française. Prenez bien le temps de parcourir toutes les rues de Sidi Bou Saïd et de visiter certains des Dars (maisons ou manoirs), avec une pause obligatoire pour admirer la mer qui disparaît à l’horizon.

Nuances de bleu de Sidi Bou Saïd

Jour 6 : Départ

Avant de quitter la Tunisie, nous avons eu juste assez de temps pour acheter quelques souvenirs gourmands et faire nos bagages. Notre esprit avant le départ pourrait être décrit comme tragique. Même si nous avions assez de souvenirs à digérer pour des semaines, nous en voulions encore plus de la Tunisie, et plusieurs mois après ce voyage, cette envie ne s’est toujours pas dissipée. Nous faisons donc face à un dilemme : faut-il revenir pour passer plus de temps en Tunisie ou serait-ce plus judicieux d’aller découvrir quelque chose de nouveau ? Une question éternelle pour beaucoup d’entre nous.

Quelques informations utiles

Transport

Pour aller de La Marsa à Tunis, nous avons utilisé les trains. C’est moins cher et plus local que le taxi, bien que les taxis soient également très courants, non seulement pour les touristes, mais aussi pour les Tunisiens. Au début ça peut sembler un peu chaotique et pas très évident, mais on s’habitue vite à sauter au milieu de la route et à faire signe à un taxi avec un voyant vert. À Tunis, nous avons aussi utilisé le métro (en vrai ce sont des tramways). Très économique, mais nous avons dû attendre une éternité avant qu’il arrive enfin, donc nous ne sommes pas sûrs de la qualité des connexions. Pour voyager en dehors de Tunis, une voiture serait probablement utile, mais nous n’étions pas assez courageux pour ça. Question d’habitude. À la fin du voyage, nous traversions les rues sans aucun respect pour les règles de sécurité, tout comme les locaux.

Communication

Nous ne parlons pas un mot d’arabe, mais pendant les 5 jours passés dans la région de Tunis, nous n’en avons pas eu besoin, car tout le monde parlait parfaitement français. C’est un autre “cadeau” d’adieu de l’époque de la colonisation française. On nous a directement adressé la parole en français partout où nous sommes allés et nous n’avons eu aucun problème de communication. En revanche, l’anglais ne semble pas si répandu.

En route depuis Tunis à La Marsa

Budget

La Tunisie est une destination très économique. Cependant, si vous allez dans les restaurants pour expatriés, les prix ne seront pas très différents de ceux de n’importe quel autre restaurant en France. Sinon, le trajet moyen en taxi coûtait environ 5 Dt dans la zone Marsa-Tunis, 9 Dt pour aller à l’aéroport, une tasse de thé à la menthe – 3 Dt, et un repas moyen environ 30 Dt par personne. Nous avons également acheté un bracelet en argent pour 300 Dt, mais nous avons le vilain sentiment que nous aurions pu diviser cette somme par quatre si nous avions pris la peine de marchander. Ayez toujours un peu de liquide sur vous, car nous avons souvent été confrontés à des distributeurs automatiques en panne.

Food

Nous n’avons jamais été particulièrement friands de la cuisine maghrébine, mais en Tunisie, c’était une fête sans fin de délicieux couscous, poissons, citron confit, thé à la menthe avec des pignons, briks avec toutes sortes de farces et, bien sûr, une multitude de pâtisseries ! Nous sommes flexitariens, mais nous pouvions facilement éviter la viande et être tout à fait satisfaits de nos repas. Pour repérer les spots qui servent une nourriture de bonne qualité, le bon sens suffit largement.

Thé à la menthe avec des pignons de pin

Laïcité

Comme c’était notre premier pays où l’islam est la religion officielle, nous étions un peu incertains sur la manière dont nous devrions nous habiller ou nous comporter, mais nous avons découvert que, du moins à première vue, la Tunisie est assez ouverte d’esprit à ce sujet. Pas de restrictions particulières, et comme nous ne pouvions de toute façon pas entrer dans les mosquées, nous étions libres de nous habiller comme nous le voulions. Cela dit, c’était le début du mois d’avril, il faisait plutôt frais pendant la journée et TRÈS FROID le soir. Donc, nous n’étions pas particulièrement dévêtus non plus. Notre ami nous a cependant déconseillé de nous tenir la main, d’autres marques d’affection en public ne sont pas très appréciées non plus.

Cigarettes

La Tunisie est le pays arabe où l’on fume le plus, avec 30 personnes qui meurent chaque jour de maladies liées au tabagisme. 60 % des hommes sont fumeurs et il n’y a absolument aucune restriction concernant les cigarettes. Donc, si vous ne fumez pas, préparez-vous à l’enfer, car vous sentirez la fumée après chaque trajet en taxi ou une pause de thé. Il existe des cafés ou restaurants avec une politique anti-tabac, mais ce sont de rares perles – nous avons bien pris le temps pour les chercher.

Météo

La première semaine d’avril s’est avérée être une période idéale pour visiter la Tunisie : il faisait agréablement frais pendant la journée, mais un manteau épais était très apprécié en soirée. Il faisait encore suffisamment chaud pour faire du paddle, même si tomber dans la mer n’était PAS DU TOUT ce que j’aurais voulu faire.

Fleurs de jasmin

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Nous avons testé tous les endroits recommandés dans cet article. Toutes les opinions et fautes d’orthographe sont les nôtres. 

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